Signes et symboles de Noël, origines ...

La couronne d'avent.

La première couronne d'avent fut accrochée, voici un siècle et demi près de Hambourg, au plafond d'un foyer protestant d'accueil pour jeunes orphelins.
Elle se composait alors d'une roue de bois sur laquelle était fixée 4 grands cierges blancs symbolisant les dimanches et 19 plus petits ponctuant les quatre semaines du temps de l'avent.
Toutes ces bougies, allumées l'une après l'autre, symbolisaient la lente approche de la lumière de Noël.
Repris dans beaucoup de paroisses protestantes puis catholiques d'Allemagne, ce rite très expressif a gagné l'Alsace. Peu à peu, il est devenu une coutume qui s'est répandue dans la France toute entière et au-delà.

Le sapin de Noël.

Le sapin de Noël est une tradition bien vivante dans le monde entier. Cette coutume, probablement née en Alsace, s'est peu à peu répendue à travers le monde.
Dans les pays nordiques, en plein hiver, alors que toute la campagne est endormie, il symbolise la vie qui ne s'éteint jamais définitivement.
Symboliser la vie, c'est refléter la joie et l'espérance. Quand on décore un sapin avec de petites lumières, des boules, des étoiles, des petits personnages, il s'anime et il communique sa vie et sa lumière autour de lui.

La crèche.

Devenue caractéristique de Noël en Occident, la crèche de nos maisons est née de la vénération de la grotte de Bethléem dès le 3ème-4ème siècle. Adoptée à Rome, dès le 6ème siècle, elle devint très populaire au Moyen Age. Et François d'Assise en renforça la dévotion.

Les santons


Le nom de santon vient du provençal "santoun" qui signifie "petit saint".
A partir du XIXe siècle, la crèche provencale devient la plus populaire et donc, elle représente petit à petit tous les métiers de l'époque en costume local des années 1820 à 1850
Ces petits santons rappellent la simplicité originelle de la grotte de Bethléem.
Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l'huile et au vernis.
Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions.

Je vous présente le magnifique cadeau de Noël qui m'a été offert par une toute grande Amie





j'ai mis ces images pour honorer à jamais ce magnifique don et le travail minutieux et fin de ces artisans de Provence!

Merci!

Zerlinette

Comme c'est beau Zerlinette! Voilà bien un cadeau digne de toi!

Magnifique, merci Zerlinette de nous faire partager ta joie !

Une tradition qui nous vient du Nouveau-Mexique - merci à mon amie franco-américaine, Pat !

Voici donc la coutume d'ici, il y a beaucoup de monde des etats avoisinants qui viennent la veille de Noel appelee Christmas'Eve, et des circuits sont organises en bus (+ de 4000 tickets ont ete vendus !), mais on a prefere faire a pied Old town (la vieille ville) et une autre partie de la ville ou les voitures se suivaient les unes derriere les autres et pas moyen de faire des photos..... OK. quand on est dans le bus, on est au chaud, mais a pied, c'est mieux, surtout qu'il ne faisait pas trop froid (surtout pas de vent !).

Voici donc les origines, puis les photos......

La tradition des "luminaries" vient du Mexique. C'est célèbre depuis de nombreuses années au Nouveau-Mexique, avant de s'étendre aux USA, Canada et Europe.

Les villages indiens au Nouveau Mexique font des petits feux a l'extérieur de leurs maisons pour éclairer le chemin vers l'Eglise la veille de Noel.

Ils ont appris cette coutume des Espagnols qui ont introduit les farolitas ou petites lanternes au 16eme siècle. Les Espagnols brulaient de petits feux le long des routes et dans les cours des églises pour commémorer la naissance du Christ.

Au 19eme siècle, les Américains ramenèrent de magnifiques lanternes chinoises pour accrocher devant leurs portes. Mais les lanternes étaient trop chères pour la plupart des personnes, donc ils commencèrent a faire de petites lanternes avec des sacs en papier avec une bougie a l'intérieur pour economiser de l'argent.

la suite ... si ImageShack veut bien se montrer un peu plus coopérant !

Mon amie, Pat, deuxième en commençant par la gauche :








Encore merci Pat et meilleurs voeux d'outre-Atlantique !!!

Un peu d'histoire ...

Les fêtes de Noël existaient déjà bien avant la naissance de Jésus et depuis l'antiquité. Les peuples de la terre célébraient, de diverses manières, le passage du solstice d'hiver, reflétant le triomphe final de la lumière sur les ténèbres.
Avant que le 25 décembre ne devienne officiellement la fête de la nativité de Jésus, on dénombrait 66 fêtes païennes qui célébraient le passage victorieux de la lumière sur les ténèbres.

Deux anciennes fêtes païennes :

Les Saturnales
Du 17 au 20 décembre, les Romains célébraient le « règne de Saturne », dieu des semailles et de l'agriculture, en mangeant, en buvant et en offrant des cadeaux aux enfants (des anneaux, vêtements ...). Cette fête était synonyme de liberté et du « monde à l'envers ».
Durant cette période, les esclaves devenaient maîtres et les maîtres devenaient esclaves, permettant aux Romains de mieux comprendre le mode de vie de leurs esclaves.
La dernière journée donnait lieu à des festins pour lesquels les maisons étaient décorées de plantes vertes.

La Fête des fous
Au moyen âge, les saturnales laissent place à cette fête des fous. Elle se déroulait le 25 décembre le jour de la nativité, ou le 6 janvier pour le jour de l'An ou l'Epiphanie. Ce seul jour renverse les valeurs de la société et de l'Eglise Catholique : les domestiques prenaient la place des maîtres, la foule mettait à l'envers les habits sacerdotaux, parodiait les messes, blasphémait... Cette fête, interdite à plusieurs reprises, disparut définitivement au 15ème siècle.
Associés à cette "Fête des fous", les "Carmina Burana" : parodies de messe qui étaient célébrées par le bas clergé (diacres, chantres, enfants de choeur, etc.) pendant le temps de Noël, soit aux premiers jours de janvier.

Les santons de Provence ... merci à Christine qui m'a fait parvenir des photos de sa crèche provençale (200 personnages !)